La stabilisation

Je n'ai pas encore atteint mon poids idéal, mais je commence déjà à penser à la stabilisation.

J'y réfléchis beaucoup, comme je réfléchis beaucoup à tout ce que je fais dans le cadre de la perte de poids, car, il y a un truc qui me stresse : j'ai peur de ne pas réussir à m'arrêter de maigrir.

Je développe.

Aujourd'hui, dans le cadre de ma perte de poids, à chaque fois que je vois le poids descendre, ça me donne des ailes, je me dis : youpi.

Mais surtout, je me dis : cool, je suis en avance sur mon objectif, j'ai une petite marge.

Or, le jour où j'atteins les 70-65 kilos, si j'y arrive, j'ai peur de rester dans cette optique de "allez, encore un peu, pour avoir de la marge" et de ce fait, continuer la phase amaigrissement.

Parce que, me connaissant, si j'atteins les 65, je me dirai probablement que si je perdais encore 1 ou 2 kilos, ça me laisserait une petite marge au cas où, puis, si je descendait à 63, je me dirai probablement qu'il faudrait descendre encore un peu, toujours pour avoir une petite marge..

Je pense que c'est dû au fait qu'on parle de la stabilisation comme la phase la plus dure, celle où on risque de reprendre ce qu'on a perdu, et que moi, je suis absolument flipée à l'idée de regrossir, d'avoir fait tout ce parcours pour rien quoi.

Rassurez vous, je n'ai pas peur de devenir maigre, ou anorexique ça ne risque pas de m'arriver à moi haha, je tiens trop à ma nourriture pour ça, mais je ne sais pas comment aborder le fait de me dire que ça y est, je suis bien, et que je dois rester au même poids. Disons que quand tu passes une année entière à faire en sorte que le poids descende, ça doit pas être évident de s'auto-satisfaire du résutlat et se dire que ça y est, on a rempli notre objectif.

Moi, par exemple, quand je faisais 110kg, je n'imaginais JAMAIS retourner dans la dizaine des 70, et encore moins en 6 mois, mais maintenant que j'y suis, je suis soulagée certes, mais ne suis pas ravie pour autant, maintenant, je vise la dizaine des 60, éternelle insatisfaite quoi.

De toute façon, j'ai encore jusqu'à Décembre pour y penser, mais voilà, ça me titille déjà l'esprit.

Comme dit précédemment, je n'aime pas le hasard, j'aime bien savoir à l'avance ce qu'il va se passer, et, comment ça va se passer.
Je commence même à penser d'aller consulter un(e) nutritionniste vers la fin de l'année pour qu'on m'épaule dans cette phase parce que même si j'ai déjà une idée de COMMENT je vais m'y prendre pour stabiliser (ne pas changer mon alimentation, mais réduire un peu le cardio), je patauge quand même un peu.