Bonjour,
Malgré mon silence apparent, durant 2 semaines, j'ai utilisé mon corps comme un cobaye (encore).
Durant ma semaine de vacances, les conditions s'y prêtant, je n'ai porté aucune attention à mon alimentation, pire, j'ai suivi mon mari dans ses habitudes peu équilibrées.
Durant ma semaine de retour, j'ai supprimé quasiment tout ajout de sucre à mon alimentation (saccharose, c'est à dire, pas de bonbons, pas de pâtisseries, douceurs, gâteaux ou chocolat), malgré que je prône incessamment que ces produits n'ont pas besoin d'être supprimés, afin de ne pas créer de frustration, je conseille d'ailleurs toujours de juste les consommer avec modération.
Ne pas reproduire cette expérience chez vous c'est j'ai passé 15 jours vraiment pas très sains pour l'organisme, néanmoins j'en ai tiré les conclusions suivantes :
semaine "malbouffe"
Bon en fait, je n'ai pas exagéré tant que ça durant les repas, habitudes oblige.
La plupart de mes repas étaient corrects au niveau portions et équilibre, présence de tous les groupes d'aliments, quantités raisonnées etc... par contre, je me suis autorisée plein de grignotages entre les repas, notamment du chocolat (acheté au duty free).
Conséquence : appétence au sucre, envie de grignotages incessants que ce soit vers des produits sucrés ou salés (grignoter du gruyère, des chips etc...)
Et +1.5 kilos sur la balance en une semaine.
semaine "diet"
Comme depuis 2011 j'ai perdu l'habitude de consommer plein de cochonneries entre les repas, la vitesse à laquelle mon corps s'est adapté à tous ces excès m'a vraiment surprise.
Parfois, je me sentais lourde, presque nauséeuse de bouffer du chocolat n'importe quand, mais je ressentais le besoin (et l'envie), d'aller piocher dedans.
Du coup, en rentrant, je me suis dit : hey oh, ça va pas dans ta tête ou quoi ?
Et comme bien sûr à la maison, je n'ai rien de tout celà, je me suis dit : et si je passais une semaine sans aucun sucre rapide (excluant les fruits, je parle ici vraiment de saccharose, contenu dans les produits industriels ou les douceurs).
La conséquence ne s'est pas faite attendre :
Le premier jour j'étais de mauvaise humeur, dès que mon esprit était inoccupé, j'avais envie de chocolat (pour d'autres, ça serait peut-être des gâteaux ou des bonbons). Mon estomac gargouillait beaucoup, faut dire que j'étais vraiment focalisée sur l'idée du chocolat...
Bien sûr, je n'ai pas cédé.
Le deuxième jour, j'avais encore envie de chocolat, mais mon corps ne semblait pas me le réclamer avec la même intensité.
Je n'ai toujours consommé aucun aliment avec sucre ajouté.
Le 3e jour, non seulement je n'avais plus spécialement envie de chocolat, mais en plus je n'avais plus spécialement faim, j'ai donc décidé de pousser l'expérience plus loin, et me nourrir avec des portions ridiculement petites et peu nourrissantes pour voir si mon manque d'appétit provenait du trop plein de la semaine passée ou s'il s'agissait du résultat de la suppression de sucre dans mon alimentation.
J'ai donc survécu avec:
petit déjeuner : 30 gr de flocons d'avoine, 30gr de lait, 1 café
midi : un sandwich de 150g contenant tomate, jambon de dinde et tranche de fromage
soir : 1/2 tomate, 50 gr de broccolis sautés et quelques crevettes + 1h15 de fitness.
Somme toute des repas équilibrés, mais en portions riquiqui.
Je m'attendais à mourir de faim et me ruer sur du sucré, mais non.
Le 4e jour, au matin, j'étais tout aussi surprise de n'avoir pas spécialement faim vu ma journée frugale de la veille (je répète : n'adoptez PAS cette alimentation, j'ai poussé la restriction à l'extrême sur une période très courte, avec pour seul but de comprendre, par moi même, les effets du sucre).
J'ai donc repris le même petit déjeuner, complet, nutritif, mais pas très conséquent.
J'ai ramené une banane pour me faire un petit encas au travail, mais je n'ai pas ressenti le besoin de la manger.
Le midi: encore un sandwich, le même que la veille, donc des aliments sains, mais qui n'en reste pas moins un repas trop léger (150gr ça fait pas énorme croyez moi).
Bien sûr, je fais mon sport l'après midi.
Le soir, j'ai mangé quelques champignons sautés et un yaourt 0%
J'avais des fraises au frigo, je me suis dit que j'allais en manger le soir, mais je n'ai pas ressenti la sensation de faim.
Le 5e jour : IDEM. Sauf que j'ai rajouté un verre de jus d'oranges le matin, parce que faire des expériences oui, détruire mon corps, en créant des carences, non.
Le soir, j'ai consommé une petite poignée de broccolis et une biscotte (les brocolis contiennent du fer, la biscotte des glucides complexes).
J'ai arrêté l'expérience parce que je ne pense pas que se nourrir ainsi soit un modèle à suivre, néanmoins, j'ai prouvé par A+B que se défaire de l'appétence au sucre modifie considérablement la sensation de faim au cours de la journée.
J'ai pu passer plusieurs jours à manger quasiment comme un enfant de 7 ans, sans avoir la moindre envie de grignoter.
-2 kg sur la balance le matin du 6e jour.
Bien sûr, ces exemples sont poussés à l'extrême, et j'ai continué à pratiquer du sport intensément pour "sauvegarder" mon métabolisme et ma masse musculaire, néanmoins cette expérience avait pour but de vous démontrer qu'aussi difficile que cela soit, celles qui sont sujettes aux grignotages intempestifs peuvent s'en défaire, mais en plus trouveront la suite de leur perte de poids beaucoup plus facile psychologiquement et physiquement.